DAVID CRONENBERG : C’est drôle en termes de rigueur et c’est intéressant que mon plus gros succès ait été, et soit encore, La mouche. C’est un film très émotionnel, mais ce n’est pas un film sentimental. C’est avec ce film que j’ai commencé à sentir l’influence qu’avait eu Samuel Beckett sur moi.
PIERS HANDLING : Dans quelle mesure?
DAVID CRONENBERG : Dans la réalisation du film et dans sa structuration. Parce qu’il n’y a que trois personnes dans une pièce. Personne ne le perçoit vraiment de cette façon, mais j’ai vraiment vu que c’était ça. Par conséquent, c’était presque du théâtre dans sa structure bien que pas vraiment dans son exécution. En termes de tournage – le tournage a demandé beaucoup de couverture et d’effets spéciaux – mais j’éprouvais le sentiment de simplifier la façon dont je tournais.
